Archive | octobre, 2011

Step by step (ouuuuuuu)

24 Oct

Vous avez fini de lire mes deux billets indonésiens à rallonge ? Voici le dernier, qui va parler de notre troisième ile (Java), notre troisième étape (Djojakarta).

Ce dernier « step » nous a causé des problèmes organisationnels et moultes questions métaphysiques. Pourquoi ? (parce queeeee) Eh bien nous avons été tiraillés entre l’envie de voir les fameux volcans (le kawa idjen et le bromo), et la nécessité pour cela de se taper des routes escarpées et réputées dangereuses, et 11h de bus en sus pour en repartir.

Du coup, point de volcans nous n’avons vu… C’est peut-être le point négatif de partir seul : tu n’es pas tout à fait sur de ton coup, donc tu annules ce que tu penses être foireux… Cela dit, nous avons donc évité les 11h de bus pour traverser l’ile de Java, et avons survolé avec un vol intérieur les jolis volcans javanais, pour nous rendre à Djojakarta.

vol intérieur Denpasar (Bali)-> Djojakarta (Java) via Garuda Airlines : 100€/pers

Yogyakarta, dite Djoja, est la deuxième ville javanaise et compte un million d’habitant : ben, je vais vous dire, c’est sans doute trop ! Trop de pollution, trop de scooters, trop de bruit, trop de becak…

Nous avons, du fait de notre annulation volcanique, passé 5jours sur place, en actant que cette ville était la capitale culturelle de l’ile, dixit le routard et le lonely planet. Au final, il nous aurait suffi de 3jours, mais que voulez vous, c’est le jeu (ma pauv’ Lucette).

Bref ! Nous sommes arrivés en avion donc, et avons pris un taxi, direction la rue Prawirotaman ou j’avais repéré une guest house sympathique. Résultat : son prix avait triplé, nous avons du trouvé un hotel un peu plus loin : tout à fait charmant, avec une belle piscine, un buffet de petit déjeuner pantagruélique, et une salle de bain AVEC au chaude ! Nous y sommes restés les 5 jours.

Duta hotel, Jalan Prawirotaman : 180000Rp/ nuit soit 16€

Premier jour, nous utilisons notre first « becak », une sorte de pouss-pouss, et moyen de transport sensé être pratique pour les petits trajets. Nous sommes en réalité un peu trop grand pour nous y assoir, et avons surtout peur de tuer le papy qui pédale très très au ralenti dans les montées…

Becak : se négocie globalement 1€ du kilomètre, avec tentative d’arnaque permanente

Il nous conduit au Kraton, le palais de Yogyakarta, car cette ville est la seule encore aujourd’hui dirigée par un sultan ! Nous rentrons et suivons un guide sympathique, qui nous raconte la vie du monarque au palais, et ses relations avec ses administrés ; très intéressant ! Par contre, comme annoncé par le Routard, nous nous faisons arnaquer à la sortie en nous retrouvant embarqués pour visiter une fabrique de batik, le tissu local (une chose assez kistsch, il faut le dire). Pas bien grave, mais déroutant, un tantinet agaçant…

L’après-midi, nous nous promenons dans leurs « champ élysées » local, la malioboro street, une avenue bondée de monde ou l’on ne vend que des objets pour touristes… bof. Et encore des batiks…

En revanche, nous traversons le marché de la ville, destiné aux locaux, qui sur plusieurs étages vend vêtements, et surtout nourriture. Impressionnant !! C’est un immense bâtiment, traversé par une multitude de petites allées. On ya vu de la viande (pas très ragoutante) sur des étals non réfrigérés, mais surtout de beau étals de fruits et piments, des épices, des chips de crevettes pas encore cuites, très drôle ! Dans cet endroit, nous étions les seuls touristes, et des commerçants du coin nous ont fait la causette pour tout nous expliquer, vraiment super chouette !

Nous le comprenons assez vite en tout cas, Yogyakarta n’est pas réellement la capitale culturelle qu’on nous avait venté. C’est une ville peu touristique, assez laide, sale et bruyante ; il y a peu de restaurants (enfin, qui soit acceptable pour un touriste, car manger sous une bâche en plastique au bord de la route, c’est la mort de mon intestin), et peu d’activités à faire dans la ville (hormis des visites d’ateliers de Batik).

Nous avons du coup pas mal profité de l’hotel, de sa piscine et de son wifi (oui, je suis droguée). Et nous avons mangés dans les quelques délicieuses adresses de resto autour de notre hôtel (vous pouvez suivre le routard et le lonely qui nous ont sauvé pour cette ville).

N’allez pas croire néanmoins que cette étape ait été ratée. Passée notre déception initiale (d’avoir quitté Ubud entre autre), nous avons fait trois sorties hautement géniales.

La première d’entre elles fut une excursion à Prambanan, le plus grand temple hindouiste de Java. Nous avons pour cela pris un bus local à 2€, ou nous étions les seuls touristes (incroyable d’ailleurs, les locaux nous prenaient en photo en douce avec leurs téléphones portables… !! L’européen est une attraction !). Arrivés là-bas, nous découvrons ce site érigé il ya 1000ans ! Nous avons pris un guide assermenté au site, qui nous a semblé nécessaire car nous ne connaissions rien à la religion hindouiste. Là, nous avons découvert les temples, chacun dédié à un personnage hindouiste, ou bien à son animal de transport. Sur les contreforts, des plaques sculptées racontent l’histoire de la religion.

Entrée sur le site 120 000 Rp/ 12€

Guide sur place 80 000Rp

A la fin de l’après midi, nous avions réservé des places pour voir le Ramayana Ballet, avec ces merveilleux temples en fond. Le ramayana semble avoir battu le record de représentation d’un même spectacle ; (29ans), et cela vaut le détour ! Le ballet raconte l’histoire d’un conte ancestral indonésien, à base de gentils, de méchants, de divinités, et d’animaux magiques… superbe à voir ! La danse asiatique, une fois de plus est très différente d’un ballet classique, mais c’est à découvrir.

Ramayana Ballet : 150 000 Rp/pers en 1er catégorie (bien car il y a des coussins sur les bancs en pierre de l’arène)

La seconde est un autre temple, vieux de 1000ans lui aussi, le temple de Borodubur, que nous sommes allés admirer à la levée du soleil. Pour cette excursion, nous avons utilisé les nombreuses agences de voyage présentes dans la ville, et réservé un bus qui est venu nous chercher à notre hotel à 4h du matin. L’intérêt d’y aller tôt, c’est que c’est plus calme, que le lever du soleil donne de très belles couleurs aux reliefs, et qu’il fait moins chaud (le soleil tape, et la pierre garde la chaleur).

Nous avons eu, pour cette visite une chance immense : nous avons rencontré des français qui avaient préparé leur visite à ce temple, et qui ont extrait d’un immense livre détaillant chacune des 120 stèles de chaque étage du temple, des résumés. Ils ont eu l’immense gentillesse à leur départ, de nous prêter leur carnet, et nous avons pu à notre tour, comprendre les histoires gravées dans la roche. Globalement, c’est l’histoire de Bouddha et du bouddhisme (on pense que le temple de Borodubur a pu être un lieu d’apprentissage). Alors, Bouddha, c’est un peu comme Martine dans ses histoires : « bouddha prie » , « bouddha se lave », « bouddha réfléchit », « bouddha à la cueillette »… mais nous avons appris des choses !

Bus A/R pour Borodubur : 60 000 Rp (6€)

Temple 150 000 Rp/pers

Notre troisième expérience fut un cours de cuisine merveilleux, grâce au viavia, un super café restaurant de Djoja… Nous avons mangé au ViaVia, dans notre rue, au moins 4 fois, car la nourriture y était fine, et diversifiée  (et que moi, j’en pouvais plus de ne manger que indonésien depuis 15j, j’avais envie de burger!). Le Via Via Café, en plus d’être un resto/bar hyper sympa, donne des concerts tous les soirs, propose des randos équitables, ET des cours de cuisine !!

De bon matin, nous avons donc suivi notre chef, une femme adorable au parcours incroyable (je vous la fait courte, mais elle était bouddhiste, son chéri musulman, alors pour ne pas avoir de problème pour leur mariage, ils se sont tous les deux convertis au catholicisme !!), nous a ammené au marché local. Nous avons acheté avec elle les différents ingrédients nécessaires à la recette que nous avions choisi (!!!), elle nous a montré les choses typiques d’un marché indonésien (le tofu, certains légumes, …), puis nous nous sommes mis aux fourneaux !

Nous avons préparé un plat végétarien, à base de légumes et de cur, avec un riz au lait de coco (miam), et un autre plat, qui pourrait d’apparenter à un ragoût de boeuf épicé, avec différentes sauces à part (sambal, sucré ou épicé). Nous avons également fait cuire nos chips de crevette, c’est assez magique comme processus !

Cour de cuisine au viavia : 160000 Rp/pers (16€)

Voilà, vous savez tout de notre voyage !

Après notre étape à Jogyakarta, nous avons repris l’avion pour Djakarta, avons dormi une nuit dans un hotel **** à coté de l’aéroport (le FM7 resort, 53€ sur booking), avec spa inclus, puis avons repris l’avion pour le grand retour, via Hong Kong.

Ubud, point je n’y bude (oui, ben on fait comme on peut)

9 Oct

Je vous ai quitté sur les iles Gili, notre premier point de paradis.

Passons donc à notre deuxième étape, Bali, et sa capitale culturelle, Ubud !

Nous avons repris le fameux « fastboat », qui nous a ramené jusqu’à Padangbai, un petit port de pêcheur que nous n’aurons pas visité. Ce qu’il y a de bien avec notre fastboat, c’est qu’il comprenait la navette gratuite pour nous amener à peu près partout sur Bali, donc nous en avons profité et nous sommes rendus à Ubud, notre lieu de villégiature pour 6jours.

Question logement, nous avons été gâtés à Ubud, car nous avons pu profiter de chambres d’hôtes charmantes, en pleine luxuriance de la végétation, avec une piscine en plus, et le tout pour moins de 18€ !

Juste à coté de l’hotel, restos à foison, et surtout, centre de massage !!

Fortuna massage : 60 000Rp/massage de 1H (soit 6€)

Gusti’s garden bungalows, Kajeng street, n°27 : 1 nuit, 30€

Kajeng guesthouse, Kajeng street, juste à coté de l’autre : 18€

Alors, que fait on quand on est à UBUD ?
Certains font le tour de l’ile, d’autres font les trajets jusqu’aux côtes pour aller plonger (ce n’est pas le plus pratique, car 30km = 1heure de route à Bali) ; globalement, il y a plein de choses à voir dans le centre de Bali, autant au niveau culturel que paysager.
Ce que nous avons fait : 
Le musée Blanco : c’est l’ancienne maison balinaise du peintre Antonio Blanco, aujourd’hui décédé. On surnomme ce monsieur, à juste titre, « le Dali de Bali » ;  Sa maison, à son image, tout comme l’exposition de ses peintures, est fantasque. A noter également le magnifique jardin enrichi de perroquets en tout genre, qui sont loins d’être farouches !
Aller manger au café Lotus :
Parce que c’est joli, qu’on y voit de beaux lotus (ah ben, oui ! l’appellation n’est pas abusive !), et qu’on y mange des mets raffinés (bien qu’un peu plus cher qu’ailleurs).

Café Lotus : 25000Rp/ repas pour 2 (soit 25€)

En plus, le soir, on peut assister, en mangeant, à un spectacle de danse balinaise : c’est à voir, même si on est pas fan de danse à la base ; la musique est typique du coin (on peut dire bizarre), les danseuses sont en costumes traditionnel, bref c’est charmant ! 
Legong dance au café Lotus : 80 000Rp/pers
                                                   
A l’extérieur d’Ubud
Ne pas hésiter à utiliser les « tour » proposés par les multiples agences de voyage, ou bien votre hôtel. Ils constituent de bons moyens de transports (minibus de 12 personnes), qui s’arrêtent sur les points touristiques prévus, avec assez de temps pour les arpenter.
Sunset Tour : 60 000RP/pers (soit 6€)
C’est comme ça que nous sommes allés jusqu’à Tanah Lot, un temple parfait pour admirer un coucher de soleil…
La Monkey Forest :
certes, c’est un truc attrape touriste, mais c’est toujours plaisant de voir ces singes manger leurs bananes, au milieu d’une jungle tropicale.
Monkey Forest, Ubud, 20 000Rp/pers (soit 2€)
Notre coup de coeur :
l’eco cycling tour est sans conteste le choix le plus judicieux que nous ayons fait pour notre séjour à Ubud.
La raison ? allier la ballade à vélo, avec la découverte de l’artisanat local, le tout avec un guide anglophone que l’on peut questionner à loisir ; pas de pression d’achat « piège à touriste », la sensation de faire du sport, et pour couronner le tout, un buffet royal au petit déjeuner comme au repas de midi !
Nous avons adoré cette journée, partagée avec une dizaine de personnes de tous horizons !
Nous avons vu, dans l’ordre :
le mont Batur, son lac, son volcan, son petit déjeuner royal sur la terrasse
On nous a amené ensuite un peu plus bas, ou nous avons visité une plantation de café Luwak, le café le plus cher du monde (ne me demandez pas de vous raconter comment, je ne préfère pas – indice : au Maroc, on fait pareil avec la noix d’argan).
On a pris les vélos, et là, commence une descente de 25km, tout en douceur, un coup de pédale par ci par là, rien de bien violent, à travers les rizières
Visite d’une maison balinaise, explication de la vie familiale, autour du boudhisme
Visite des fameuses rizièèèèères ! (comment ça pousse, comment ça se récolte, tout ça)
Visite d’un sculpteur de porte balinaise (impressionnant)
Bref, un enchantement !
ecocycling tour 300 000Rp/pers repas compris (30€/pers)
Se perdre en scooter pour aller se perdre dans la jungle autour du temple de Goa gaja :
et vivre au coeur de la calme jungle
voir des grosses araignées qui font peur
et porter le traditionnel sarung, obligatoire dans les temples bouddhistes
Je pense vous avoir montré une partie des beautés d’Ubud et de Bali… Et je regrette de ne pas avoir consacré plus de temps à cette région, ou règne la douceur de vivre.
Une semaine sera bien mérité pour ce bel endroit !
J’aurais voulu prendre plus de photos, vous montrer plus de gens, mais je n’ ai pas eu envie sur le moment de les déranger avec mes objectifs.
la suite au prochain numéro, destination Java !

Gili, c’est parti !

9 Oct

A défaut d’en faire un blog entier, car un blog de 17jours, c’est un peu court, voici donc notre carnet de voyage de l’Indonésie, enfin du petit bout de ce grand pays !

J’ai envie que ces quelques articles sur l’Indonésie donnent des idées de voyage, et puissent servir à ceux qui voudraient y partir un jour. Je vais du coup signaler les prix des choses sur place (ce qui ne va pas intéresser tout le monde, mais vous ferez avec !), car j’ai constaté qu’aucun prix sur le routard ne correspondait à ce que nous avons dépensé en réalité.

  • Un avion tu trouveras

Nous avons choisi Cathay Pacific, pour son prix :

Avion Paris-Hong Kong-Jakarta (Cathay Pacific) = 700€ l’aller/retour

Nous avons également fait confiance à Cathay Pacific pour nous promener à travers le monde avec confort (de la place, du service, des écrans de films à la demande pour chaque siège…) ; cette compagnie a été plusieurs fois élue meilleure compagnie aérienne du monde, ça fait plaisir !

  • Choix du trajet

Nous arrivons et repartons de Jakarta, capitale de l’Indonésie, située sur Java ; c’est une question de tarif, car les mêmes vols pour Denpasar, sur l’ile de Bali, sont à 200€ de plus) ; à postériori, je serais arrivée à Bali, pour repartir de Jakarta, et éviter quelques vols intérieurs. (nous avons emprunté 7 avions en 17jours, au bout d’un moment, c’est lourd).

Notre séjour s’est fait en trois étapes :

  • Gili Trawagan (ile proche de Lombok) = 3 jours
  • Ubud (sur Bali) = 5 jours
  • Yogyakarta (sur Java) = 5 jours

Toujours à postériori, je modifierais un peu mon trajet :

  • Gili Trawagan =3/4 jours
  • Ubud = 7 jours
  • Yogyakarta = 3 jours (je vous expliquerai après)

Notre « holiday way of life »

Nous avons décidé de ne pas réserver d’hôtel sur place, pour être libre d’aller là ou on voulait. J’ai tout de même planifié nos différentes étapes, parce que je suis une « control freak », et que j’aime organiser les voyages (et que j’ai peur de ne pas savoir ce que je fais).

Du coup, pour gérer facilement la recherche d’hôtel, et les quelques étapes de transfert, nous sommes partis en mode « sac à dos » ; ça ne veut pas dire qu’on est partis à la « roots », je suis quand même une princesse, mais simplement que nous sommes mobiles !

Nous avons fait le choix de séjourner dans des hôtels de classe moyenne, avec lits confortables, salles de bains rustiques, et ventilateurs, mais toujours placés stratégiquement dans la ville de préférence. Du coup, nous avons dépensé en moyenne 20€/nuit sur l’ensemble de notre séjour. On trouve moins cher, bien sur, et on trouve plus cher aussi, en mode luxe abordable !

On rentre dans le vif du sujet ? Voici donc…

Mon Carnet de Voyage de Bali/Java/Lombok !

Premier contact avec l’Asie

Bienvenue à Hong Kong : nous sommes juste en correspondance, mais l’aéroport dans lequel nous patientons est hyper moderne, lumineux, et d’une propreté et d’un calme… Nous sommes détendus à l’autre bout du monde !



Nous reprenons notre second vol Cathay Pacific pour Jakarta (RAS, vol agréable). Nous avions réservé par internet un vol Air Asia, le « easy jet » asiatique (mais néanmoins safe, et non sur la liste noire !), pour quitter Jakarta directement et aller sur l’ile de Bali. Notre vol intérieur Air Asia Jakarta/Denpasar : 76  €

Notre troisième avion de la journée nous emmène pour encore 2h30 de vol à Denpasar, la « capitale » de Bali ! Grâce aux horaires de l’avion, nous nous sentons à peine en décalage horaire ! Cela dit, nous avions bien fait de réserver un hôtel sur le net, car à notre arrivée à Denpasar, nous sommes contents de trouver une chambre qui nous attend, sans négocier, ni chercher !

Puri Yuma Hôtel : 40€  (via booking)

Premier plat indonésien, un Nasi Goreng, miam !

et première nuit dans un lit (pas sur un siège d’avion), mmmmmmm, c’est les vacances !

Le lendemain matin, nous nous sentons bien, et reposés. Heureusement, car un taxi nous attend à l’hôtel, pour nous emmener au bateau qui nous conduira aux fameuses iles Gili ! (oui, le programme est chargé, mais ce n’est que pour mieux profiter !).

Les iles Gili sont à l’est de Bali, proche de l’ile Lombok. Nous avons choisi de prendre un « fastboat », qui fera la traversée depuis Port Benoa en 2H30 (au lieu d’un fastidieux combiné de bus/ferry/ferry qui nous aurait pris la journée encore).

Fastboat depuis Port Benoa : Blue water expresse ou Wahana : 100€/pers l’aller-retour

Notre bateau accoste à même la plage : les pieds dans l’eau à 28° et dans le sable blanc, on va pouvoir commencer à discuter !

Les iles Gili

Nous avons choisi Gili Trawagan, la plus grande, et la plus animée des trois iles ; Bon, ça reste une petite ile, ou n’existe aucun moyen de transport motorisé, et dont on peut faire le tour en 3H à pied, question grandeur, c’est raisonnable ! Les 2 autres iles sont encore plus petites et moins habitées, donc plus calmes aussi.

Vous aurez compris, cette partie de notre voyage, c’est la partie « see, sex and sun », pour nous remettre de nos multiples trajets ! L’ile est composée d’une longue plage, bordée par une longue rue faites de bar, de restaurants et de clubs de plongée. Bref,ici, en haute saison, c’est la mégateuf !

Logement : nous nous dirigeons vers l’intérieur du village, pour ne pas être gênés par le bruit de la fête qui sévit sur la rue principale. Nous choisissons une guesthouse avec air conditionné, histoire d’éviter tout risque de moustique. La salle de bain est vétuste, comme presque partout, mais vu que y’a pas l’eau chaude, et qu’en plus elle est salée, ça ne vaut pas le coup de payer plus !

Lily GuestHouse : 250 000 Rupiahs/nuit (soit 22€)

Qu’avons nous donc fait à Gili T. ??

  •  Nous avons dormi sur la plage (premiers coups de soleil), en sirotant des jus de fruit frais ( 20 000Rps, soit 2€) :

Nous avons barboté dans une eau chaude et turquoise :

Nous avons loué des vélos pour l’après-midi, et fait le tour de l’ile (attention, route pleine de sable, on n’a pas pu pédaler tout le temps). loc vélo : 30 000Rps (3€)/ quelques heures.

Nous avons fait notre baptême de plongée : Après m’être noyé dans mon masque, puis dans mon détendeur, puis dans ma tête, (j’ai été un peu relou, et un peu en panique au début), j’ai pu en prendre plein les mirettes, et voir à quelques mètres de la plage, et 5 mètres de profondeur, des tortues, des Némo, des anémones, et des poissons multicolores qu’on ne voit que dans les aquariums tropicaux, à quelques centimètres de moi ! Nous avons replongé une deuxième fois, et comme j’étais plus aguerrie (c’est un bien grand mot), nous sommes descendus à 12m, pour continuer à explorer le monde du silence !

Plongée : DSM plongée, un club de plongée français, agrée PADI, qui a eu beaucoup de patience avec moi ! (apprentissage avec un moniteur français, plutôt rassurant) . 1ère plongée : 60€; 2ème plongée : 45€

Les soirs, n’étant pas en mode « clubbing », (l’ile peut être très festive en période estivale, et est fréquentée par beaucoup de jeunes du monde entier, avec prédominance des australiens, qui sont voisins), nous avons profité des bars et resto, les pieds dans le sable, éclairés à la lampe torche.

Au menu,  jus de fruits (encore), et la possibilité d’aller choisir sur l’étal un poisson péché du jour, pour le faire griller… la classe.

Tous les soirs, un bar de la rue fait sa « big party » (chacun son tour), et chaque soir de plein lune, c’est la « full moon party », qui enflamme l’ile jusqu’à la levée du jour.

repas : en moyenne, 250 000 RPs, soit 22€ pour 2 (plus cher ici, car nous avons mangé des poissons).

adresse : nous avions beaucoup aimé le Fortuna, mais tout un tas de resto sont aussi bien.

Les + de gili :

Plongée, farniente, plage paradisiaque, eau à 28°

Les – de gili :

Les prix, car c’est la nouvelle destination festive du coin, donc ils en profitent ; l’eau courante froide et salée dans les hôtels

Le truc bizarre de Gili ?

Les champignons hallucinogènes, qu’on vous propose partout, au resto, ou à l’hôtel ! c’est interdit, mais cela semble être la spécialité du coin !

Les chats sans queue, et visiblement sans domicile fixe, qui se baladent partout, même sur la plage : un chat au bord de la mer, ça fait bizarre…