Je ne sais comment tout ceci a commencé….
Je vous le jure….
Mesdames et Messieurs les jurés, euh… bloggueurs, laissez moi vous narrer comment cette histoire est arrivée
Je croyais que tout s’était passé vendredi, entre 10h et 13h, mais non
Les prémisses de ce crime pécunier ont commencé la veille
Souviens toi, c’était un jeudi (disait un certain Claude F.)
Ce jeudi, donc, j’avais rejoint ma coupine de blog Em, pour une séance ciné entre filles
Cette séance fillesque fut en fait, une séance mixte, pouisque son Mosieur était là !
Donc, le film choisi, fut "le diable s’habille en Prada"….
Oui , oui, c’est un fait agravant, je le concède : regarder un film ou des fringues se promènent sur des anorexiques, forcément, on a envie de jolis vètement…
( digression : bon film malgré ses apparences fillennes : très acerbe, Meryl Streep divine méchante, Anne Hataway sublime jeune première, film plus critique queje ne l’aurais cru, et mieux réussi que le livre ___ fin de la digression)
A la fin du film, on a fait un debrief (oui, nous on fait des debrief !), autour d’un fondant (coulant) au chocolat, et d’une coupe de champagne : cette ambiance sex and the city planait au dessus de mes frèles épaules d’acheteuse compulsive, je sentais monter en moi la Carry Bradshow des grands jours…
Vendredi, rendez vous était pris chez le coiffeur depuis longue date :
Je me suis donc réveillée en mode Carry, ai pris ma voiture (réfléchissez, s’il pleut quand je sors de chez le coiffeur, le brushing tant convoité serait mort, et comme je ne vois mon coiffeur qu’une fois par an, avouez que ce brushing prends de l’importance…).
Ma tite coiffeuse a donc fait des merveilles, et en me regardant dans la glace, je me suis fait cette reflexion :
"mais cette cheveulure va avec tout"
Le drame s’est donc amorcé à ce moment précis :
Mes cheveux et moi, avons marché fièrement au vent (notez que la pluie s’est effacée, sinon, je me serais balladée moins fièrement !), jusque à la boutique la plus proche.
A cheveulure chatoyante, parure chatoyante, mon couple cheveux-esprit de fashion victim s’est donc dirigé chez Morgan, haut lieu de la fringue de soirée (enfin, dans la mesure ou le tissu daigen recouvrir plus de 50% de mon corps).
La vendeuse, sans doute subjuguée par mon balancement de crinière L’oréalesque, a pris en main ma visite, m’a fait essayé des vètements que je n’osais même pas regarder droit dans la manche.
Quand elle m’a parlé de leggins (= collant sans pied = calecon long ), j’ai dit stop !
Je suis en revanche partie avec un jean slim (dont je repprouvais fortement l’existence, mais qui se rélève être fort joli : oui, j’ai craqué, arrètez de me regardez comme ça….), une robe-pull (oui, c’est un concept nouveau, mais génial : comme les tuniques de l’été, mais en matière pull, ce qui fait qu’on a pas froid l’hiver !), et j’ai complété le tout par une paire de ballerines cuivrées (à seulement 14€, j’ai pas pu résisté !)
Voilà la panoplie complète :
Les cheveux : vous noterez ma brunitude hivernale, et un rebiquage foufou
Les chaussures….
….Savament assorties à la ceinture venue de Marrakech
La robe pull dénudant l’épaule (ça me donne froid, mais j’adore quand la manche tombe)
Le tout appliqué sur l’alliance pull-robe et jean slim !
Oui, c’est pas mon genre de vètements, je sais, mais ça allait telllllllement bien avec mes cheveux…
mesdames et messieurs les jurés, je ne sais ce qui m’a pris…
Suis-je schizophrène ? Me prends-je pour une héroïne de Sex and the City ?
Ai-je un rendez vous hivernal du premier ordre avec un homme sensible à la mode ?
Ai-je décidé de partir vivre à Paris, lieu ou cette tenue est déjà presque dépassé ?
Rien de tout ça !!!
Vous êtes simplement face à une jeune femme qui a décidé d’assumer ses gouts :
la fashion mode, très peu pour elle, mais quand la mode crée du joli, alors elle a décidé de le porter, même si elle n’a pas l’habitude d’être classieuse…
A vous les studios !
Euhhhhhh, je veux dire, à vous de juger !
ET vous ?
Vous aimez la mode ?