ne vendons pas la peau de l’ours

Bon, les enfants, si j’avais su qu’il suffisait d’un billet pour trouver du taff, je l’aurais fait avant !

 

Sachez cependant qu’au terme d’un entretien courtois, j’obtins ce samedi un poste sympatique dans une officine du douzième arrondissement ! Me voici donc pourvue d’un poste destiné à une jeune pharmacienne souriante, dynamique, rigoureuse et sympa : MOI

Mais ne tuons pas l’ours (enfin, sa peau, enfin vous me comprenez) tant que le contrat n’est pas reçu !

 

Etant donné que je suis courtoise, je me décidais donc, après ce chaleureux moment, à me rendre dans l’autre officine avec laquelle j’avais rendez-vous.

Pour ne point briser les espoirs que la pharmacienne avait placé en moi, j’avais décidé de ne pas lui dire que j’avais signé ailleurs uen heure plus tot :

quelle erreur (horreur)…

 

Voici donc ce qui se passa :

J’arrivais dans le17ème, quartier pour le moins huppé dont la réputation n’atteint pas en province celle du 16ème, et qui pourtant le devrait.

La chef que je dois rencontrer n’est pas encore présente, j’attends donc patiemment…

La voici, entrant comme un tornade, huchée sur ses petits talons, laissant virevoleter les strass présents partout sur sa tenue…

"Mais vous êtes là, vous ?" me fit elle.

(je précise que j’avais annoncé un éventuel retard, au cas ou le trajet serait plus long que prévu).

Elle me fait donc assoir à l’arrière de la pharmacie qui tient plus d’un fatras de paperasse que d’un préparatoire. Et commence l’entretien.

 

Vous aimez la para, non parce que moi, ce que j’attends d’un pharmacien, c’est qu’il fasse de la paraaaaaaa

Il faut fidéliser la clientèle vous savez, parce qu’à Paaaaaaaaaris, les gens vont ailleurs.

Je vérifie tout vous savez, notament les ventes de mes employès, leur "panier moyen" par client.

Vous aimez le 17ème ?, c’est un quartier fooooormidable

Moi vous savez, j’admire la pédégère de chez Nuuuuuuuxe, je l’ai rencontré, on devrait tous prendre exemple, elle est huuuuuuuuummmmble !!!!

Les employés de nos jours sont tire-au-flan, vous savez, ils glaaaaaandent, et ne pensent qu’à leurs vacances

MOI, je suis dévouée à mon travail

MOI je ne suis pas médisante, mais vous savez, la pharmacienne au coin de la rue est antipathique, enfin, je dis ça….

MOI je suis sympa avec les gens, les représentants m’adorent

Mais vous âaaaaimez le théaââtre, ah bon, pas en jouer?, mais vous êtes timides, mais vous savez, moi j’adorerais être sur scène , pour me dépasser.

Mais vous êtes sure de pouvoir vous habituer à Paris parce que la province, c’est différent vous savez…

 

Cet entretien durant une heure trente de blabla affreux, moment aucours duquel vous vous imaginez fort bien que je n’ai pu placer que quelques mots à peine…

Je pense qu’il s’agissait de la contrepartie que je devais donner pour avoir trouver un poste super aussi vite…

Tout cela pour dire, qu’effectivement, on peut trouver du travail partout.

Mais que travailler avec des employeurs qui n’ont pas la même vision de leur travail que le votre, ca risque de mal se passer : alors que ma petite bourgeoise ne jura que par la parâââ, la question de ma future employeuse fut "Aimez vous votre métier ?"

A méditer…

 

Avez vous une éthique de travail, vous ?

 

Moi oui !

 

 

 

le grand saut

Comme vous le savez (ou pas), bientôt, je commence une nouvelle vie.

Et dans cette nouvelle vie de parisienne, il y aura un nouveau travail.

Que je n’ai pas encore trouvé.

 

Ca devrait pouvoir se trouver, dans ma branche pharmaceutique, y’a de quoi faire (enfin, sauf si le petit Sarko décide pour de vrai de mettre les médocs dans les supermarchés mais ceci est une autre histoire, que je ne déveloperai pas sans risque de colère).

Mais, moi, j’aime pas ça, me vendre, et prouver que je suis la pharmacienne idéale.

Et encore moins subir des échecs : moi je voudrais que toutes les pharmacies se battent pour moi, (et partout dans la rues, elles se battent pour moi…) ; cela dit, je serais bien embetée pour choisir après !

 

Je sais ce que je vaux, et je pense que je le vaux bien (L’oréal ?). Si seulement cela pouvait transparaitre dans mon cv, dans ma voix, dans mon annonce… au lieu de transpirer là ou ca se voit pas.

 

Chercher du travail, c’est la première fois que je fais, et aujourd’hui je comprend mieux ces gens qui cherchent tout comme moi :

on cherche un tout, un boulot parfait : et les annonces qu’on propose nécessitent compromis.

Peut-on se payer le luxe de refuser un poste ?

Si oui, trouvera t-on mieux après ?

Ou est la limite ?

Le risque, mais jusqu’ou ?

 

 

Bref, ça me travaille, vous l’aurez compris…

 

Vous avez déjà cherché du travail ?

Vous avez fait comment ?

Vous avez refusé des postes en attendant mieux ?

 

 

 

 

 

missive

Je suis impardonnable….

Ce blog est un peu flemmard du billet ces derniers temps…

 

Et pis ca va pas s’arranger parce que je pars….. au ski !

A moi la douce poudreuse alpine, a moi les fondues, à moi le restaurant d’altitude !!!!!

 

Choup Choup Choup !!!!!!!!

 

A très vite, et je vous raconte !!!!!

 

Mon beau sapin…. s’est dépl

Hieeeeeeeeeer encooooore, j’avais 20aaaaaaaaannnnnns (ce qui est vrai)

Mais surtout, hieeeeeeeeeeerrrr encooooooore, j’avais un sapin de noel, lui :

 

 

Mais comme ce sapin merveilleux qui a fait son office durant un bon mois, venait de chez ikea, je l’ai remmené à sa maison suédoise :

En soit, cela est bien car j’ai fait deux bonnes actions :

– il n’aura pas trainé sur le trottoir, créant ainsi souci de voirie (cela dit, ya un tapis d’épine là ou je l’ai chargé dans la voiture)

– il sera recyclé par ikéa (ce qui est bien) et en plus on me rends 17€ en bon d’achat ikéa, à utiliser jusqu’au 23mars (ce qui encore mieux)

 

Mais ce sapin, enfin, ce transport de sapin, laisse des traces, et je m’en vais vous narrer pourquoi :

En rentrant de chez mes amis les sushis (nan, j’ai pas mangé des sushis, j’étais chez des amis dont le surnom est "le couple sushi" rapport à une obscure sieste enroulé dans un manteau), et n’écoutant que mon courage, j’ai décidé, à 00h15, de descendre mon sapin dans ma voiture.

N’ayant pas acheté de sac à sapin, qui sous couvert d’association carrtitative n’est quand même qu’un sac poubelle argenté pour 5euros, je me trouvis fort dépourvute, devant l’immensité de mon sapin déplié face à ma petite porte…

J’ai donc décidé de passer en force… par la porte, puis mon escalier en colimaçon, puis dans le coffre de ma twingo…

Ce qui a laissé quelques souvenirs, je vous laisse apprécier !

 

 

C’est ainsi que je me suis retrouvée à passer le balais d’une manière discrète à 00h40 dans mes escaliers, en essayant de ne pas faire de bruit (rapport à ce que mes voisines pourraient croire que je suis un voleur nocturne- même s’il est rare qu’un voleur passe le balais dans les escaliers, enfin escalier de ses victimes).

 

En tout cas, mon sapin est arrivé chez Ikéa, avec tous ses congénères amputés de leurs épines. Ils pourront mourrir de recyclage en famille, et deviendront du compost écologique ! Longue réincarnation à mon sapin

 

Et vous ? Le sapin est parti ? VOus pensez quoi de ces offres ?

 

Nouchk’aspirateur dans son salon

 

 

PS : vous avez vu ? J’ai écrit en vert en hommage à mon sapin !

tout est bon dans le cochon

Les enfants, il m’est venu à l’esprit une chose importante?

Enfin, ça ne m’est pas venu à l’esprit tout seul, la télé m’a aidé…

 

A une heure tardive, ou d’aucun sont déjà couchés, un Muflos (toujours le même) et moi coupions la freebox ; automatiquement, le télé normale se remets sur une chaine, en l’occurence la cinq (ce qui est bizarre, car je ne regarde jamais la cinq, c’est trop culturel pour moi).

Il est 2 h du matin, je n’ai pas la force de changer.

Sur l’écran évoluent des cochons, des vrais dans des fermes, des petits en appartement (un cochon domestique, comme celui de Georges Clooney). Et puis, là…… c’est la révélation !

 

Des chercheurs en cochon (ca existe), nous montrent l’intelligence de ces animaux réputés sales mais astucieux !

Le cochon serait plus intelligent que le chien ! Mais oui ma brave dame ! Un cochon, ca reflechit !

 

La preuve : on nous explique que le groin du porc a autant d’éléments tactiles que les doigts chez l’être humain….

Mieux encore, on nous montre que le cochon peut jouer à un jeu vidéo genre le ping pong (a condition qu’on lui fasse tomber de la bouffe quand il réussit—-> le cochon n’est pas dupe !).

Plus fou, le cochon, dans un labyrinthe, tourne stratégiquement pour trouver le bac à croquettes. Et comme il est malin, si on le remets dans un labyrinthe avec un deuxième cochon, il embrouille d’abord le nouveau cochon à l’autre bout du labyrinthe, avant de courir vers les croquettes !!!

 

Bref, tout est bon dans le cochon ! Et le cerveau semblerait être de taille respectable !!!

Nous avons arreté de scotcher sur la télé quand une grosse américaine nous montrait sa théorie du cochon anti-stress, ou de jeunes cadres dynamiques venaient se resourcer en se couchant en costard à coté d’une grosse truie….

 

En tout cas, moi j’ai adoré !

Georges Clooney avait raison : "un cochon, what else ?"

Commençons l’année

Commencer l’année avec une panne d’inspiration, c’est quand même dommage…

 

Alors, non !

En cette période de voeux (que je vous souhaite au delà de vos rèves les plus fous),

je vais vous parler de ma dernière lecture "une pièce montée", de Blandine Le Callet.

Ce livre parle lui aussi de voeux, mais le voeux de deux jeunes époux. En fait, le mariage est raconté chaque chapitre par un des différents convives : le curé, une petite demoiselle d’honneur, la vieille grand mère, la soeur du marié, un sérial noceur…

C’est assez juste, c’est pas forcement très optimiste, mais moi j’adore le coté "différentes visions d’une même scène".

 

Voilà, je vous recommande hautement cette lecture !

 

Biz Biz

Nouchka

 

Edit : noooooooooooonnn, pas de mariage pour nous dans l’immédiat !!!! Ce n’est qu’un livre !!!!