Pfiou !
Je suis grave à la bourre blogalement parlant ces derniers jours ! (semaines ?- mois ?). Mais je suis allée au ciné et je me dois de vous transmettre mon avis !
Alors, un mercredi, nous fûmes tentés d’aller au cinéma. Faute d’organisation, nous avons décidé d’aller manger, puis, de regarder le programme. Après un délicieux reblochon fondu, délicieusement calorique, il fut temps d’affronter la programmation cinéaste francaise !
Et là, c’est le drame : même les niaiseries nous semblent fades. Sauf, une, peut-être, mais qui passe dans le cinéma à l’autre bout de la ville (sachant que nous sommes dejà dans le premier cinéma). Enfin, c’est Marc Lavoine… Alors, nous traverserons la ville !
Donc, l’objet de nos yeux : "Si c’était lui"
A première vue, affiche niaise, synopsis non moins niais (un homme s’installe sur le palier de Carole Bouquet + le titre, tout laisse à penser que la guimauve se profile).
MAIS !
pas tant que ça…
Valentin, joué par Marc Lavoine est pas SDF, mais pas loin : il a perdu travail, copine, et n’est pas loin de perdre sa dignité..
Hélène, est une bourgeoise tolérante, enfin pas tant qu’elle le croit… Elle écrit des choses bien pensantes, sans les appliquer réellement. (Carole Bouquet est la femme la plus splendide que j’ai jamais vu, mais ca c’est autre chose).
Au début, on se dit que le film va tourner niais en deux coups de cuillère à pot (j’adore cette expression). Et puis on se rends compte que le vrai sujet, ce n’est pas le couple, mais la misère qui s’installe, la dignité dans la pauvreté, l’exclusion, et les difficultés à aider, ou à tendre la main …
Et au milieu de tout ça, ben la niaiserie ne prends pas tant de place que ça : ya bien une histoire qui se crée, mais elle est pas simple, et à l’issue pas évidente. (non, je vous dit pas la fin, quand même !)
Voilà, vrai coup de coeur pour ce film de Anne Marie Etienne, que je vous recommande !
PS : par ce froid, ya des gens dans la rue qui ont besoin de nous (je dis ça, je n’ai rien fait jusqu’ici, mais si je croise l’un d’entre eux, je leur acheterai de quoi manger, ou les rechauffer…)